Bon voilà, j'ai envie de partager avec vous de petites choses que j'ai écrites ou que j'écrirai !
Voici donc pour commencer ce qui était le prologue d'une histoire que je comptais écrire et que j'ai finalement abandonnée parce que... j'étais plus assez motivé/inspiré. Bon, ça date d'il y a une ou deux années mais c'est ce que je pense avoir le mieux réussi jusque là. Bonne lecture !
Îlyanie.
Le soleil se lève sur le bois au sommet de la colline et les animaux de la forêt se réveillent peu à peu. En contrebas, un village endormi s’illumine. Les rayons du soleil se reflètent dans l’eau de la fontaine, les étals des marchands sont installés sur la place et pourtant toutes les rues, toutes les maisons sont vides. Le sol dallé de pierres multicolores absorbe la lumière et renvoi tout son éclat sur les murs de pierre blanche. Des fresques de couleurs apparaissent, l’eau d’un ruisseau s’écoule jusqu’au clocher. Les cloches retentissent à présent, une brise brûlante traverse les rues désertes mais merveilleuses. Les murs d’enceinte se tiennent fièrement debout, les portes sont grandes ouvertes et les pont-levis, vernis avec soin, sont abaissés. La ville, car c’est une ville qui scintille sur la plage, illumine le sable chaud de ses couleurs. La mer va et vient.
Du haut du clocher, une musique s’élève soudain, une musique harmonieuse, magnifique. Une lyre vole, à quelques centimètres de la tour et ses cordes s’agitent toutes seules, comme animées par une volonté propre.
Un sentier s’éloigne de la ville et traverse le bois où les lapins courent, foulant la terre de leurs grandes pattes et où les oiseaux chantent dans les arbres. Le vent tiède s’engouffre sur le chemin, traverse le bois, caressant la fourrure des loups, encore endormis, réveillant les écureuils. La douce brise quitte le bois et rase les fleurs jaunes et oranges et rouges, de l’autre côté de la colline. Dévalant le flanc en pente douce, le courant d’air se dirige vers la falaise qui surplombe la mer, à l’autre bout de l’île, au bout d’une grande prairie d’herbe verte parsemée ça et là d’arbres aux feuilles réfléchissant les rayons du soleil. En haut de ce promontoire de pierre, caressé en contrebas par l’eau turquoise de l’océan, le vent s’engouffre dans une petite tourelle, monte les escaliers et arrive au sommet où trône fièrement un sceptre, en suspension dans l’air. La brise s’enroule langoureusement autour du bâton d’or au bout duquel est enchâssée une gemme rouge. La pierre précieuse brille au contact de la tiédeur et devient bleue.
La petite île isolée, cachée depuis des siècles, vide, resplendit au milieu de la mer et éclaire le monde de sa lumière chaude et bienveillante. Un troupeau de gazelles court dans les hautes herbes.
Depuis de nombreuses années, elle est là, et jamais n’a été foulée par la botte de l’homme. Mais un fier navire s’approche avec insouciance de ce lieu magique. Un fier navire aux voiles blanches, aux flancs bruns brillants à la lumière du soleil, et à l’étendard bleu. A l’étendard bleu.
Le vent s’élève dans les airs et s’en retourne vers la ville, par la voie du ciel, recommençant inlassablement son parcours, son parcours depuis des années.
Voici donc pour commencer ce qui était le prologue d'une histoire que je comptais écrire et que j'ai finalement abandonnée parce que... j'étais plus assez motivé/inspiré. Bon, ça date d'il y a une ou deux années mais c'est ce que je pense avoir le mieux réussi jusque là. Bonne lecture !
Îlyanie.
Le soleil se lève sur le bois au sommet de la colline et les animaux de la forêt se réveillent peu à peu. En contrebas, un village endormi s’illumine. Les rayons du soleil se reflètent dans l’eau de la fontaine, les étals des marchands sont installés sur la place et pourtant toutes les rues, toutes les maisons sont vides. Le sol dallé de pierres multicolores absorbe la lumière et renvoi tout son éclat sur les murs de pierre blanche. Des fresques de couleurs apparaissent, l’eau d’un ruisseau s’écoule jusqu’au clocher. Les cloches retentissent à présent, une brise brûlante traverse les rues désertes mais merveilleuses. Les murs d’enceinte se tiennent fièrement debout, les portes sont grandes ouvertes et les pont-levis, vernis avec soin, sont abaissés. La ville, car c’est une ville qui scintille sur la plage, illumine le sable chaud de ses couleurs. La mer va et vient.
Du haut du clocher, une musique s’élève soudain, une musique harmonieuse, magnifique. Une lyre vole, à quelques centimètres de la tour et ses cordes s’agitent toutes seules, comme animées par une volonté propre.
Un sentier s’éloigne de la ville et traverse le bois où les lapins courent, foulant la terre de leurs grandes pattes et où les oiseaux chantent dans les arbres. Le vent tiède s’engouffre sur le chemin, traverse le bois, caressant la fourrure des loups, encore endormis, réveillant les écureuils. La douce brise quitte le bois et rase les fleurs jaunes et oranges et rouges, de l’autre côté de la colline. Dévalant le flanc en pente douce, le courant d’air se dirige vers la falaise qui surplombe la mer, à l’autre bout de l’île, au bout d’une grande prairie d’herbe verte parsemée ça et là d’arbres aux feuilles réfléchissant les rayons du soleil. En haut de ce promontoire de pierre, caressé en contrebas par l’eau turquoise de l’océan, le vent s’engouffre dans une petite tourelle, monte les escaliers et arrive au sommet où trône fièrement un sceptre, en suspension dans l’air. La brise s’enroule langoureusement autour du bâton d’or au bout duquel est enchâssée une gemme rouge. La pierre précieuse brille au contact de la tiédeur et devient bleue.
La petite île isolée, cachée depuis des siècles, vide, resplendit au milieu de la mer et éclaire le monde de sa lumière chaude et bienveillante. Un troupeau de gazelles court dans les hautes herbes.
Depuis de nombreuses années, elle est là, et jamais n’a été foulée par la botte de l’homme. Mais un fier navire s’approche avec insouciance de ce lieu magique. Un fier navire aux voiles blanches, aux flancs bruns brillants à la lumière du soleil, et à l’étendard bleu. A l’étendard bleu.
Le vent s’élève dans les airs et s’en retourne vers la ville, par la voie du ciel, recommençant inlassablement son parcours, son parcours depuis des années.