Encore un hôtel miteux. Encore un. Assise sur le bord du lit, Real observait de la fenêtre l'extérieur, d'un air sombre... Comment avait-elle pu en arriver là? N'y avait-il pas une autre solution? Ses parents auraient peut-être compris si elle leur avait expliqué...
"Je t'assure qu'il n'y avait pas d'autre solution. Pas dans ce monde."
Elle se retourna vivement sur l'ange blond qui la contemplait d'un air mélancolique, comme s'il était rongé par la culpabilité.
*Désolée, je... je n'ai pas l'habitude...*
"... de pouvoir réellement communiquer? Je comprends..."
Il lisait bel et bien dans ses pensées, et il semblait la connaître mieux que quiconque... Comment cela était-il possible?
"Je t'ai longtemps observée..."
Elle lui jeta un regard froid. Non, elle n'aimait pas qu'il lise dans ses pensées, sans sa permission... Elle avait l'impression d'être mise à nue, d'être désarmée, et elle n'y pouvait rien... Le regard de Cain fuit vers le sol, il avait compris et dès à présent il ne lisait plus les pensées de Real. Après un petit moment de silence, dans une atmosphère lourde, Cain se lança :
"Il faudrait penser à gagner ta vie, et à trouver un lieu fixe où vivre..."
Puis à nouveau, un moment de silence. Puis soudainement, Real se jeta sur l'étui du violoncelle, l'ouvrit et en sortit l'instrument, dont elle n'avait pas joué depuis sa fuite du domaine familial, il y avait de ça à peu près 10 jours. Des larmes perlèrent sur le coin des yeux, mais elle les essuya d'un air rageur, puis prit un linge humidifié pour laver le pic. Cain comprit, sans pour autant s'être introduit dans l'esprit de Real.
Quelques instants plus tard, elle se retrouva dans la rue commerçante, où grouillaient les gens, et toutes sortes d'activités, et dans le coin le plus tranquille qu'elle puisse trouver, elle s'installa, son violoncelle contre elle, son archet à la main. Fermant les yeux, elle commença alors à faire glisser le crin de cheval sur les cordes, et en sortit des mélodies exceptionnelles.
Cain était là, juste derrière elle, il l'observait le regard plein de remords, il avait agi en s'approchant d'elle, lors de la tentative de viol du professeur, il avait créé ce faisceau de lumière par le biais de Real, pour que le professeur soit aveuglé, et ce fut ainsi que Real blessa mortellement le professeur, sans le vouloir. Mais qu'aurait-il du faire? Il n'aurait pas pu la laisser se faire violer, c'en était déjà assez des attouchements qu'elle subissait tous les jours... Il s'était trop attaché à elle, et ne pouvait supporter l'idée même du viol.
"Je t'assure qu'il n'y avait pas d'autre solution. Pas dans ce monde."
Elle se retourna vivement sur l'ange blond qui la contemplait d'un air mélancolique, comme s'il était rongé par la culpabilité.
*Désolée, je... je n'ai pas l'habitude...*
"... de pouvoir réellement communiquer? Je comprends..."
Il lisait bel et bien dans ses pensées, et il semblait la connaître mieux que quiconque... Comment cela était-il possible?
"Je t'ai longtemps observée..."
Elle lui jeta un regard froid. Non, elle n'aimait pas qu'il lise dans ses pensées, sans sa permission... Elle avait l'impression d'être mise à nue, d'être désarmée, et elle n'y pouvait rien... Le regard de Cain fuit vers le sol, il avait compris et dès à présent il ne lisait plus les pensées de Real. Après un petit moment de silence, dans une atmosphère lourde, Cain se lança :
"Il faudrait penser à gagner ta vie, et à trouver un lieu fixe où vivre..."
Puis à nouveau, un moment de silence. Puis soudainement, Real se jeta sur l'étui du violoncelle, l'ouvrit et en sortit l'instrument, dont elle n'avait pas joué depuis sa fuite du domaine familial, il y avait de ça à peu près 10 jours. Des larmes perlèrent sur le coin des yeux, mais elle les essuya d'un air rageur, puis prit un linge humidifié pour laver le pic. Cain comprit, sans pour autant s'être introduit dans l'esprit de Real.
Quelques instants plus tard, elle se retrouva dans la rue commerçante, où grouillaient les gens, et toutes sortes d'activités, et dans le coin le plus tranquille qu'elle puisse trouver, elle s'installa, son violoncelle contre elle, son archet à la main. Fermant les yeux, elle commença alors à faire glisser le crin de cheval sur les cordes, et en sortit des mélodies exceptionnelles.
Cain était là, juste derrière elle, il l'observait le regard plein de remords, il avait agi en s'approchant d'elle, lors de la tentative de viol du professeur, il avait créé ce faisceau de lumière par le biais de Real, pour que le professeur soit aveuglé, et ce fut ainsi que Real blessa mortellement le professeur, sans le vouloir. Mais qu'aurait-il du faire? Il n'aurait pas pu la laisser se faire violer, c'en était déjà assez des attouchements qu'elle subissait tous les jours... Il s'était trop attaché à elle, et ne pouvait supporter l'idée même du viol.