Sohma Ven 9 Mai 2008 - 13:22
Une journée comme les autres.
Peut-être humeur du jour, ou simple curiosité, Sohma avait décidé d'explorer une peu Syracuse. Ou pour être plus précis, ses alentours. Puis en marchant, presque sans s'en rendre compte, elle était arrivée ici, dans ce terrain vague.
Étrange, on pourrait presque se croire hors de la ville. Cet endroit a quelque chose qui lui plaît, quelque part. Elle s'était couchée sur l'herbe puis avait fermé les yeux. Pour le moment, elle est concentrée à sentir la douce chaleur que lui apportent les rayons de soleil, alors que ses yeux regardent les multiples tâches blanches dans le ciel. Pour en profiter d'avantage, elle a même enlevé son inséparable pull beige.
*C'est tellement agréable, le printemps*
*Tiens, voilà de la compagnie*
Remarque teintée de curiosité de la part de Mizu. Sans se lever, elle ouvre les yeux et tourne la tête. Il est vrai qu'il était un peu surprenant de voir quelqu'un par ici. C'est une jeune femme. Sans doute n'a-t-elle pas vu Sohma, car elle parle:
"Que vais-je faire de moi?"
Sohma bouge. Passer inaperçue ne lui semble pas la chose la plus correcte à faire, surtout si la jeune femme veut continuer à parler. Elle se relève, puis époussette son jean délavé pour retirer les quelques brindilles d'herbes qui s'étaient accrochées à ses vêtements. Un rapide regard vers la jeune femme lui indique que celle-ci se dirige vers elle.
Sohma jette une regard rapide vers Mizu, puis ses yeux sombres reviennent vers la jeune femme. Elle est soudain frappée par la tristesse de son visage. Avant de réfléchir vraiment à ce qu'elle fait, elle s'avançe vers la nouvelle arrivante.
"Bonjour, belle journée, n'est-ce pas?"
*Sohma, elle n'a pas l'air d'avoir le cœur à regarder les jolis nuages*
Elle le sait, cette façon d'introduire la conversation n'est pas la meilleure. Mais elle veut faire quelque chose, quelque chose pour essayer de retirer une partie de cette tristesse. Aujourd'hui Sohma est contente, et content est un sentiment qui aime être partagé.
Avant même de laisser la jeune femme répondre, elle reprend:
"Excusez-moi, je suppose que Mizu a raison, vous ne devez pas vraiment avoir envie d'entendre parler de la pluie et du beau temps. Enfin, je ne veux pas prétendre savoir vos envies, mais il semblerait que vous soyez... triste. Pas que ce ne soit de mes affaires, mais..."
Une petite voix intérieure l'avertit qu'elle risque de tomber dans une suite de balbutiements plus ou moins cohérents.
"Excusez-moi" dit-elle de nouveau "Je n'ai pas l'habitude de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Simplement..."
Simplement quoi? Sohma se tait. Peut-être est-ce la chose la plus sensée à faire.