[ Blabla ] Les Estudiantines

Libellule a écrit:

On entre par une porte centrale et première surprise : on a de la place pour marcher quand on arrive. Viennent assez loin de l'entrée un lit à sommier contre le mur de droite et lui faisant face une commode blanche à 5 tiroirs en pin massif, une bonne affaire faite dans une brocanterie.

La chance lorsqu'on est en angle du bloc de chambrettes, c'est qu'on a une fenêtre. La lumière du jour entre donc dans la pièce par le centre du mur de gauche, au-dessus du meuble laiteux sur lequel sont possées diverses possessions.

Puis au fond, tout est soudain plus serré, plus étouffant. Le peu d'espace est mangé par un renfoncement : il faut bien que les tuyaux d'eau passent quelque part... Le bureau est placé dans le coin , éclairé par une petite lmampe longue et surplombée par une étagère murale garnie de recueils de poésies ainsi que quelques romans. Le recul de la confortable chaise grise à roulettes est quant à lui gêné par une profonde penderie en métal qui vient dans le prolongement du lit. Entre les deux, un petit espace a été laissé, mais il est envahi. De souvenirs heureux, de pensées douces, de sentiments amers. En effet, des lettres qu'un lien de raphia retient encombrent l'interstice par paquets de 4o. Une par jour, qu'il cachette, qu'il n'enverra jamais, mais écrit sans se lasser. Heureusement que la porte de la penderie coulisse...

Djali a écrit:

Au deuxième étage, troisième porte à droite. Après avoir gravi la grande quantité de marches métallisées, on arrive enfin, essoufflés pour la plupart, devant une porte blanchâtre, dont la peinture est craquelée vers le bas. Ni paillasson pour souhaiter la bienvenue, ni lumière éclairant le perron, l’ampoule étant grillée depuis plusieurs années, et la propriétaire trop flemmarde pour la changer…

Lorsqu’on pousse la porte, on a aussitôt l’impression d’être étouffé. L’atmosphère, mais aussi l’espace se resserre autours de vous. Les murs tentent désespérément de vous donner de l’espace, avec leur papier peint blanc décollé en certains endroits. À la droite de la porte en entrant se tient un bureau en bois noir, muni d'une petite chaise. Chose inhabituelle, on trouve un micro-ondes sur l’un des bords de ce meuble, poussé contre le mur pour laisser un minimum de place à la foule de lettres qui se trouvent là, ramassées à la hâte, et encore inouvertes. Elles gênent l’ouverture de la porte de l’appareil. Il faudra les bouger pour pouvoir se nourrir… De l'autre côté du bureau, un ordinateur, assez vieillot a trouvé sa place.

En face du bureau, un lit en hauteur a été aménagé. Seulement, vu la hauteur de l’estudiantine, l’espace entre le matelas et le plafond est très restreint, ce qui amène généralement à « ramper » pour pouvoir se glisser sous la couette est fermer l’œil pour une bonne nuit de sommeil réparateur. Sous le lit, on a glissé une penderie étroite, qui prend la largeur du lit. Dedans, des affaires, rangées avec soin en de petites piles. De l’autre côté, toujours sous le lit en hauteur, une petite étagère, posé à même le sol, qui contient des livres, de tous auteurs.
Puis, viennent les détails négligeables. On distingue une petite poubelle, encastrée sous le bureau, un petit tapis entre la penderie et l’étagère sous le lit. Ici et là sur le mur, des photos apparaissent, collées avec de la pâte à fixer. Certaines penchées, d’autres droites. Au plafond, une lampe diffuse sa lumière, relayée par celle posé sur le bureau, de l’autre côté du micro-onde.
De l’autre côté de la porte, un carton contenant la nourriture de la semaine, et un lavabo, avec une glace en face. Un savon posé sur le rebord, et une trousse de toilette dans le coin, à terre.

Sohma a écrit:

A l'entrée, une porte d'une couleur qui avait dû autrefois être blanche, mais qui aujourd'hui serait difficilement définissable.
Passé le seuil, on aperçoit une chambre étroite et sombre. Les murs, à l'image de la porte ont aussi visiblement perdu leur couleur originelle, pour laisser voir une couleur jaunâtre là où le papier peint tient encore en place. Le mur dessous est de ce gris qui fait penser aux journées sans soleil. Sur le mur face à la porte il y a une petite fenêtre qui donne directement vers les quais, et par où quelques rayons timides de soleil osent s'engager.

Le seul meuble qui occupe la pièce est un petit lit posé sur un sommier à même le sol. Lui mis à part, les seules choses qui ornent la pièce sont un grand sac de voyage rouge, à l'aspect relativement vieux et lourd, et une petite boîte en bois sculpté
Avec si peu d'aménagement, la pièce pourrait presque sembler spacieuse pour ce qu'elle est. Cette idée d'espace est pourtant discutable, par la nette impression qu'en ouvrant les bras, on peut toucher les deux côtés de la chambre.

Layla a écrit:

Après avoir passé une porte, la troisième du premier étage plus précisément, dont la matière oscille entre le bois pourri et le plastique fondu, à la merveilleuse couleur jaunâtre, vous pénétrez, ou du moins essayez, dans l'appartement de Layla.

En face de la porte un matelas occupe tout le long du mur du fond, enfin dans ce genre de chambre le fin de la pièce ne se trouve qu'à quelques mètre de vous. Durant la journée ce lit bon marché est appuyé contre le papier, si fragile que l'on craint à tout moment qu'il ne le traverse d'ailleurs mais il est plutôt léger et cela fonctionnait, du moins jusqu'à maintenant. Non loin de ce couchage, à la largeur exacte de ce dernier lorsqu'il est allongé pour la nuit, se tient une petite table de nuit virant entre le marron et le rouge selon la couche de poussière la recouvrant, dessus se tient une lampe de style marin trouvé lors d'un vide-grenier et que Layla avait put obtenir pour quelques pièces. A ces côtés, mais d'avantage en hauteur, était installé un lavabo de laiton blanc, ou du moins qui avait du l'être un jour. Au dessus du petit meuble et du robinet grisâtre une petite étagère de bois, clouée au mur en défiant toutes le lois de la gravité, regorgeait de livres divers, dont un certains nombres de mangas venus de la fin de l'adolescence de leur propriétaire. Layla ne possédait ni de chaises ni de bureau mais une demi-douzaine de coussins aux couleurs chatoyantes, allant du jaune au rouge, jonchaient le peu de place qu'il restait sur le sol, souvent en partie empilés vu l'espace réduit dont ils disposaient. Quant au bureau, la jeune fille n'étant que très peu intéressée par les études et préférant de loin des petits boulots, elle n'en possédait tout simplement pas et n'en désirait aucun.

Aodan a écrit:

Quelque part au dernier étage, sous les toits... Une chambre mansardée, ce qui fait qu'on ne peut pas mettre de meubles très haut du côté fenêtre! Il y a un lit combiné, une seule personne, bien entendu, avec des rangements en dessous, et un bureau coulissant. Il y a un mini frigo branché à l'une des deux prises électriques. L'autre prise électrique sert à brancher une multiprise où est raccordée la plaque chauffante d'occasion. Cela lui fait un coin cuisine à l'arrache qui ressemble beaucoup plus à un coin qu'à une cuisine.
Il a une bibliothèque avec ses livres contre le mur à côté de la porte d'entrée, ainsi qu'un autre meuble à côté du lit, où il y a une vieille chaine hi-fi et quelques CDs.
Mais où met-il ses vêtements? Bonne question! En fait il a deux bacs, sous le lit, contre les blocs de rangements, qui servent de "malles à fringues". Il fait sa lessive au lavomatic à côté de la gare, et pour sa toilette, il a trouvé la combine... à savoir un abonnement à la piscine, ce qui lui permet de faire du sport tout en prenant une douche avant et après le sport... pratique, hein! Pour le reste, il se débrouille avec ce qu'il y a dans le voisinage... Il vit chichement, comme la plupart des habitants des Estudiantines. Sous les toits, c'est trop chaud en été et trop froid en hiver. Bien entendu, il n'y a pas de chauffage centralisé. Il a donc un petit radiateur qu'il branche à sa multiprise, à côté de la lampe de chevet, qui sert aussi de lampe de bureau.

Oui, c'est un clapier à lapin... manque plus que l'élevage de carottes!

Osi a écrit:

Avant même d’être entré, on remarque déjà les traces de ciment sur le mur (que l’on pourra aussi remarquer de l’autre côté du mur). En effet, l’ancien propriétaire a décalé la porte en laissant de nettes traces. Heureusement, la porte est donc relativement neuve et reste accrochée à son mur.

En entrant, les premières choses que l’on remarque sont un lavabo (la tuyauterie passe derrière celui-ci), une poubelle, et un porte serviette qui semble crouler sous le poids de tissus. Bien sûr, il ne faut surtout pas ouvrir la porte en grand, car la bibliothèque est derrière. Il reste donc une soixantaine de centimètres pour laisser passer le visiteur.

Le lit qui est de taille modeste (90 cm) est caché derrière le lavabo. Dix centimètres de vide le sépare du bureau lui aussi adossé au mur du fond. Sur ce bureau, une lampe fixée au mur que l’on peu pivoter sur 180 degrés, selon ses envies (attention toutefois aux grincements) ; et une corbeille de classement dont on pourrait se poser des questions sur l’utilité, puisque un tas de feuilles volantes et de crayons tapisse le bureau. Une petite chaise aux montants en ferraille et au bois craquelé, est rangée sous le bureau.
Sur le dernier mur sont alignés, une penderie, une commode haute, et une pile de corbeilles de classement qui menace de s’écrouler à tout moment.

La pièce est bien rangée, mis à part le bureau et la bibliothèque où des aliments diverses se mêlent avec les nombreux livres. Bien sûr, comme dans la majorité des estudiantines, le papier peint se décolle et ça sent le renfermé parce que la pièce ne possède que la porte pour seul moyen d’aération.